L’hypersensibilité émotionnelle Victoriaville…
Être accompagné(e) et outillé(e) pour mieux gérer l’hypersensibilité émotionnelle:
- Comprendre vos mécanismes internes stress/régulation/apaisement.
- Prendre soin de vous et de votre système nerveux.
- Réduire l’anxiété associée.
- Gérer vos émotions et votre énergie au quotidien.
- Élargir vos zones de confort.
- Développer plus de résilience.
- Transformer ces apparentes faiblesses en forces!
- Mieux gérer vos capacités extra-sensorielles si c’est le cas.
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Qu’est-ce que l’hypersensibilité émotionnelle
C’est le fait d’être en état d’écoute et de synchronisation constante avec son environnement. L’hypersensible capte, observe et ressent tout ce qui se passe ou presque; le tangible comme le subtile, le factuel comme l’émotionnel. La nature de ce qu’il capte, même si ça ne lui appartient pas, aura une incidence importance sur le système nerveux; humeur, stress, fatigue, etc. De ce fait; hypersensibilité et anxiété vont souvent de pair! Et comme cet état de stress continu peu devenir une sorte de normalité pour le corps, cela a tendance à se poursuivre à l’âge adulte et devenir difficile à reconnaître. C’est ce qu’on pourrait qualifier d’anxiété fonctionnelle.
De par sa différence, l’enfant hypersensible se sent souvent hors normes et incompris! Cela peut l’amèner à s’isoler, à limiter ses zones de confort, à se dévaloriser, et à ne pas exprimer ce qu’il pense ou ressent. Difficile alors de recevoir l’écoute, la bienveillance, le calme et le réconfort dont il aurait de besoin pour l’apaiser et développer ces capacités pour lui-même… Car c’est à travers la modélisation et la corégulation avec l’adulte que le jeune enfant apprend à développer ces capacités.
Différents types d’hypersensibilité émotionnelle
Pour moi, quatre types principaux d’hypersensibles se dessinent, dont le point commun est la surstimulation du système nerveux et les difficultés émotionnelles ou psychosomatiques (inconforts physiques) que cela entraîne.
- L’enfant possédant de bonnes antennes intuitives et une grande empathie… Ce qui est souvent le cas en bas âge, et qui conduit souvent au 2e type.
- L’enfant qui se responsabilise des émotions des autres qu’il ressent. Cela amène une propension altruiste disproportionnée pour son âge, ainsi qu’une dévalorisation significative de sa personne ou de ses propres besoins.
- L’enfant évoluant dans un environnement instable ou insécurisant, ce qui l’amène alors à déployer ses antennes et devenir hypervigilant pour tenter d’assurer son sentiment de sécurité.
- L’enfant neuro-divergent (TDAH, autiste, hpi, etc.) qui capte et traite les informations de façon intense ou désorganisée.
- Ou 5, un mélange de tout ça!
Mon approche avec les enfants
Travailler de concert avec les parents pour mieux cerner les besoins de l’enfant et les outiller dans :
- La gestion du stress et de l’anxiété.
- Les moyens de corégulation et la capacité d’autorégulation.
- La gestion/réduction de la stimulation.
- L’expansion des zones de confort et de la confiance en soi.
- Le renforcement de la valorisation et de l’estime de soi.
- L’expression des émotions et des besoins.
Mon approche avec les adultes
Pour les adultes hypersensibles, les mêmes points s’appliquent… Avec un accent, via diverses pratiques, sur l’apaisement et la désensibilisation du système nerveux; qui s’est habitué à l’état anxieux au fil des années. La prise de médication est à voir avec votre médecin ou votre thérapeute; je ne peux ni les proscrire ni les prescrire.
Une autre approche avec laquelle je peux outiller la personne, c’est le « reparenting »! C’est une technique que vous pouvez utiliser pour réapprendre, au quotidien, à combler des besoins qui auraient pu être négligés ou blessés durant l’enfance; vous amenant à dépendre de l’extérieur pour combler ces besoins. Au fil de sa pratique, cette technique favorise donc la capacité à combler vos propres besoins.
Grande empathie, TDAH et neurodivergence
Qu’ont en commun ces trois caractéristiques? Le traitement de l’information et son impact sur le système nerveux! En général, celles-ci comportent différents manques de facteurs de protection émotionnels ou sensoriels pouvant submerger ces éponges émotionnelles, et générer de l’hypersensibilité. Dans tous les cas, l’approche envisagée consiste bien souvent à réduire les déclencheurs de stress et à outiller la personne dans sa capacité d’auto-apaisement.
Hypersensible Victoriaville
Les enfants hypersensibles ont certainement besoin de plus d’attention pour bien s’épanouir. Toutefois, il ne faut pas chercher à les surprotéger, mais à les accompagner à élargir leur zone de confort et à mieux se comprendre!
D’ailleurs, se sentir incompris est un sentiment fréquemment rencontré chez les jeunes hypersensibles… Et qui peut malheureusement se prolonger à la vie adulte. Cela peut avoir une incidence importante pour la confiance en soi et les rapports sociaux.
Pourquoi l’anxiété s’en mêle de l’hypersensibilité émotionnelle
On pourrait résumer l’anxiété à une constante anticipation négative des situations de vie. Cela est causé par une réponse physiologique persistante de stress mêlée à une imagination fertile. Cela provoque alors une surcharge du système nerveux. Ainsi donc, les conséquences peuvent se faire sentir tant au niveau physique, émotionnel que mental.
Nos réactions émotionnelles sont gérées par l’amygdale cérébrale. Son rôle est de filtrer ce que l’on perçoit en deux catégories : agréable et sécurisant ou désagréable et menaçant. Sous la menace ou l’inconfort, l’amygdale réagit de trois façons : le combat, la fuite, ou la sidération (fight/flight/freeze).
Une menace invisible
Normalement, la réponse physiologique de stress se résorbe quand la menace ou l’inconfort disparait. À cet égard, nos yeux sont très impliqués dans le processus. Or, les informations perçues par les différentes formes d’hypersensibilité sont souvent invisibles pour l’oeil. Cela stimule ainsi plus facilement l’imagination… Transposant ainsi la menace à l’intérieur de soi!
Pour le mental, combattre ou fuir une menace imaginaire devient impossible et épuisant! Éventuellement, la personne peut arriver au bout des ressources physiques, mentales ou émotionnelles. C’est ainsi que le sentiment d’impuissance s’installe. Et plus celui-ci persiste, plus ça devient anxiogène! Aussi, comme les enfants ont moins d’expérience de vie, ils tombent plus rapidement dans ce sentiment d’impuissance (de ne pas savoir quoi faire).
Par conséquent, la réponse physiologique de stress peine à trouver du répit. À la longue, cela amène un état de stress prolongé, voir d’anxiété.
Les différentes expressions :
Hypersensibilité émotionnelle
Ressentir intensément les émotions, parfois au point de perdre ses moyens.
Hypersensibilité extra-sensorielle (énergétique)
En tout temps, le corps émet des fréquences électromagnétiques qui témoignent de nos états d’être. Certains y sont donc sensibles et attentifs. Chez les enfants, ce type d’hypersensibilité peut facilement devenir anxiogène!
Hypersensibilité immédiate (très présente chez les enfants)
Quand une sensation provoque une réaction immédiate. Par exemple; mal de ventre quand un élément anxiogène se présente.
a Hypersensibilité retardée
Sensations se prolongeant dans le temps, ou nous rappellant un événement passé. L’émotion de jadis est alors revécue. (Susceptibilité accrue à la dépression).
Hypersensibilité sensorielle (toucher)
Quand une sensation sur la peau créé un inconfort difficile à tolérer. Par exemple, les enfants qui ont de la difficulté à mettre certains morceaux de vêtements.
a Hypersensibilité olfactive (odeurs)
Sensibilité accrue aux odeurs; avec lesquelles ont associe souvent des souvenirs ou des émotions.
Hypersensibilité auditive (bruit)
Sensibilité accrue et inconfortable à certains sons. Difficulté avec les variations sonores rapides ou extrêmes.
Électrosensibilité
Sensibilité accrue aux champs électromagnétiques pouvant occasionner; maux de tête, vertiges, paliptations, difficultés de concentration, problèmes cutanés, fatigue intense, etc. Cela est souvent amplifié par une toxicité aux métaux lourds présente dans le corps. Des changements alimentaires et une cure peuvent être envisagés pour retirer les métaux lourds, et ainsi diminuer l’électrosensibilité.