L’importance de l’auto-empathie dans la guérison des émotions

L’importance de l’auto-empathie dans la guérison des émotions

auto-empathie émotions – processus de guérison

auto-empathie émotions

auto-empathie émotions. L’un des plus grands obstacles à notre cheminement intérieur et à notre processus de guérison est sans contredit la difficulté à s’auto-réconforter. C’est ce que j’appelle s’autoréguler, ou l’auto-empathie! Je vais d’abord parler de comment cette habileté se développe. Et ensuite, pourquoi est-ce problématique quand elle nous fait défaut.

Tout d’abord, quand je suis bébé, j’ai besoin que l’on prenne soin de moi pour combler mes besoins de base. De plus, mon cerveau et mon système nerveux sont encore immatures. Je suis donc incapable de m’apaiser seul quand j’éprouve un inconfort; qu’il soit physique ou émotionnel. auto-empathie émotions.

C’est donc dire que durant la petite enfance, cette capacité à m’apaiser a besoin d’être modelée! Je vais avoir besoin de modèles sains autour de moi; principalement mes parents.

Être réconforté; ça fait du bien! 🤗 auto-empathie émotions

Être réconforté quand j’en ai besoin vient apprendre à tout mon être que les moments inconfortables sont passagés. Cela aide à mieux réguler mon stress. Recevoir du réconfort, c’est aussi recevoir de l’attention bienveillante et positive. Et cela vient renforcer mon lien d’attachement avec mes parents et mon besoin éventuel de créer des liens affectifs avec ceux qui m’entourent.

À la base, mon âme est faite d’amour inconditionnel pur et s’incarne pour faire l’expérience de la bienveillance et de l’empathie. Et il se trouve que le corps physique est déjà programmé pour ça! Grâce à mes neurones miroirs et ma capacité à ressentir; j’observe et je ressens la bienveillance des autres. Cela m’aide donc à développer les mêmes prédispositions.

Il se peut aussi que j’aie une empathie qui soit naturellement forte indépendamment des modèles que j’ai… Comme c’est le cas chez les personnes hypersensibles, dont je suis! Quoiqu’il en soit, l’empathie fait partie de ma nature profonde… Et elle s’amenuise seulement lorsque je vis des états de manques. Cela dit, faire preuve d’empathie à l’égard des autres est souvent plus facile qu’il ne l’est pour soi-même… Mais pourquoi?

Je suis réconforté; j’ai de la valeur 💕

Créer des liens affectifs implique de connecter avec les autres. Mais pour cela, j’ai besoin que l’on connecte avec moi d’abord. Cela vient me renseigner sur ma valeur personnelle, et vient déterminer comment je vais connecter avec moi-même. Ma valeur se construit à travers le regard des autres, et qui influence comment je me vois. C’est la valeur qui est accordée à la personne que je suis, mais aussi, à ce que je porte à l’intérieur de moi; mes besoins, mes sentiments, mes émotions… Et qu’ils sont valides et importants!

Or, si je vis une situation où j’ai besoin d’être réconforté, et ce que je reçois c’est de la négligence, de la critique, de la culpabilité, ou de l’humiliation… À ce moment-là, ça me donne le sentiment que j’ai peu de valeur et que je ne suis pas pleinement accepté pour qui je suis. Cela peut être réel comme ça peut être dans ma perception d’enfant; influencée par ma sensibilité propre.

Et si ce pattern devient répétitif; que je manque de modèles empathiques et d’occasions d’être réconforté quand j’en ai besoin… Je vais commencer moi aussi à m’accorder peu de valeur. Cette difficulté peut m’amener à me rejeter, à m’isoler, et à penser que je porte en moi n’est pas important. Je peux également en venir à accorder plus de valeur aux autres. Cela peut aussi m’amener à traiter les autres avec le même manque d’égard ressenti ou perçu. Au final, cela vient diminuer le réconfort auquel je pense avoir droit. Cela vient également déterminer ce que je crois mériter dans la vie… Basé sur ma valeur en tant que personne!

Côtoyer l’inconfortable 💪 auto-empathie émotions

Le fait de recevoir de l’empathie quand je souffre me permet d’apprivoiser le fait de côtoyer ma propre souffrance. Cela me permet de demeurer en contact avec ma capacité à ressentir! Car si je vis des états physiques ou émotionnels inconfortables trop souvent ou trop longtemps… Je peux avoir tendance à vouloir me désensibiliser en me coupant de mes ressentis. Si je me coupe de mes ressentis; je peux continuer à vivre des états désagréables, mais en tassant mes émotions sous le tapis… Donc sans les comprendre et sans les exprimer. Et ce qui ne s’exprime pas demeure pris à l’intérieur de moi!

Coupé de mes ressentis; je n’aurai pas suffisamment développé la capacité à reconnaître mes émotions et à m’auto-prodiguer de l’empathie quand j’en ai de besoin. Mon besoin va donc devenir de plus en plus grand, et de moins en moins rassasié. Et tout besoin que je serai incapable de combler par moi-même va chercher à être comblé de l’extérieur. Certains de mes comportements dénoteront alors une certaine forme de dépendance.

Les différents visages du manque de valeur 🥺 auto-empathie émotions

Cette dépendance peut se traduire en trois tendances principales. Tout d’abord; un don de soi exacerbé où je donne aux autres en m’oubliant. Dans cette tendance, ma façon d’obtenir de la valeur est d’en donner aux autres en espérant un retour… Et où je risque de me vider et de m’épuiser; parfois même à m’en rendre malade. Et qui est souvent la voie empruntée par les hypersensibles; dû à leurs antennes plus souvent pointées en direction de l’extérieur, leur grande empathie et leur désir d’aider les autres.

Ou encore, mon état de manque de réconfort m’amène à m’isoler, à penser que je ne vaux rien, à jouer les victimes, à me plaindre constamment… Comme je me sens quelque peu indigne d’empathie; je n’ose pas la demander, et je vais plutôt la soutirer comme je peux. Ce qui n’est rien pour encourager les autres à connecter avec moi!

Il se peut aussi que mon besoin d’attention devienne insatiable au point que je devienne tellement imbue de ma personne… Que mes relations avec les autres servent un seul but; combler mes besoins émotionnels! Cela me rend alors exigeant, contrôlant, et peu enclin à empathiser avec les émotions ou les besoins des autres.

Ou encore, je peux osciller entre les trois; tantôt sauveur, tantôt victime, tantôt bourreau. Cependant, chaque état reflète une difficulté à VOIR ma véritable valeur!

Quand le corps cherche à compenser 🍨

De plus, l’empathie, la joie et le plaisir produisent des hormones bienfaisantes comme les endorphines, l’ocytocine, la sérotonine, et la dopamine. Celles-ci viennent procurer un sentiment de réconfort, d’apaisement, ou de récompense. Or, si je vie de la détresse émotionnelle, du stress, et que je n’arrive pas à combler mon besoin d’apaisement par moi-même ou à travers mes interactions avec les autres, je peux tenter de trouver des moyens de substitution; comme la nourriture, l’alcool, la drogue, le sexe, la porno, le gaming, le travail, les médias sociaux, etc…

La production hormonale que cela créer peut apaiser artificiellement et temporairement mon manque sans pour autant le combler véritablement. C’est ainsi que les habitudes compulsives et les addictions peuvent s’installer. Cela peut également servir à endormir la douleur que je ressens à l’intérieur. Cependant, ce que je recherche vraiment c’est la connexion et le réconfort! C’est le besoin de savoir que j’ai de la valeur en tant que personne et que j’ai un endroit chaleureux où je peux me déposer!

Le rôle de l’empathie dans la guérison 💖

C’est donc dire que cette blessure est l’une des plus commune chez les gens, et qui s’avère parfois profonde. Et donc, dans un cheminement personnel, elle va demander plus d’attention et de guérisons multiples (couches successives).

Quand je suis en processus de guérison, je peux arriver à faire un bout de chemin en faisant des prises de conscience vis-à-vis mes blessures et mes traumatismes. Toutefois, je peux tourner autour de la blessure longtemps si je ne réussi pas à aller contacter mes émotions… À toucher à ce qui fait mal! Mais pour être en mesure de faire cela, ça me prend de l’empathie! Je peux alors y arriver avec l’aide d’une autre personne qui saura faire preuve d’empathie, de non-jugement et de bienveillance envers moi… Où je me sens accueilli sans conditions!

Cet acceuil incondtionnel peut donc m’aider graduellement à côtoyer ma propre douleur. Avec le temps, cela peut m’aider à déprogrammer mes divers sentiments d’indignité et ma tendance à mettre mes émotions « négatives » sous le tapis… Pour m’accorder de plus en plus la valeur et le réconfort que je mérite!

Développer son auto-empathie est un processus! 🚧

La guérison est donc un processus qui peut prendre un certain entraînement et de l’accompagnement pour y arriver! Toutefois, l’endroit par où je peux commencer est de voir comment ma valeur a été négativement affectée ou forgée par mes interactions avec les autres au cours de ma vie… Et comment j’en suis venu à me déprécier et/ou à me couper de mes ressentis/émotions. C’est en devenant conscient que je me déconditionne progressivement… En déprogrammant certaines peurs ou résistances que j’ai autour du fait de m’accorder de la valeur et du réconfort.

Plus je vais m’accorder du temps et de l’attention, et plus je vais accorder de la valeur à mes besoins et ma personne. Cela va m’aider à mieux reconnaître et établir mes limites. Tout cela va m’aider à devenir davantage autonome dans le fait de combler mes besoins.

Pour ma part, la relation d’aide, la méditation, les soins de Reiki, et la pratique du Reiki, ont été d’une grande aide dans mon cheminement personnel et mon processus de guérison! Et donc, si jamais ces approches vous parlent, ça me fera plaisir de vous accompagner en ce sens. auto-empathie émotions

J’espère que cela vous a été utile… et si c’est le cas, je vous invite à le partager.

Merci pour votre temps!
Namasté !

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