Émotions bien-être – processus de guérison
Tout d’abord, quand on parle d’être libéré d’émotions douloureuses, les gens utilisent souvent le terme « guérison ». Cela est le fait de passer d’un état de douleur à un état de bien-être; en se débarrassant « définitivement » de la douleur. Car soyons honnêtes; personne n’aime souffrir! Mais cette vision est un peu utopiste, car le changement et les nouvelles expériences représent l’essence-même de la vie. Toutefois, nous pouvons tendre vers un état d’être où nos blessures émotionnelles nous entravent de moins en moins, et où le bien-être est plus facilement accessible. Cela représente donc un processus parsemé d’étapes. Un processus qui demande des efforts et du temps! Parfois difficile si l’on s’applique à chercher « ZE » pilule magique pour éviter de souffrir.
Les gens viennent à moi pour une panoplie de problèmes allant du physique à l’émotionnel… Mais je ne me considère pas comme un « guérisseur »! Dans mon rôle de praticien Reiki et de coach bien-être; mon travail est de fournir l’énergie, l’écoute et l’espace pour accompagner les gens dans leur quête de bien-être.
Le Reiki a bien sûr un effet apaisant sur le mental, l’émotionnel et le physique; qui peut être ressenti à court et à moyen terme. Mais la façon dont il peut aider à fournir un bien-être durable à tous les niveaux est par l’élévation de la conscience. Cela vient créer des reconnections progressives avec l’âme de la personne… Et qui facilite le bien-être et l’équilibre à se transposer dans tous les autres aspects; mental, émotionel, et physique.
Voici donc les trois éléments pouvant accélérer ou ralentir nos prises de conscience, notre reconnexion ET notre bien-être.
#1 : Se responsabiliser face à notre douleur 💪 émotions bien-être
L’être humain est un être de besoins et de connexion qui recherche l’interaction avec les autres. Cela l’aide à se rappeler les ressources contenues dans son âme; dont l’essence est de l’amour incondtionnel. Or, lorsque l’on reçoit autre chose que de l’inconditionnel; nos besoins peuvent demeurer en carence et générer de la souffrance.
De plus, parce que le cerveau tente d’assurer notre survie, le mental est également très concentré sur ce qui se passe à l’extérieur. Ainsi, quand il s’agit de blessures ou de traumatismes émotionnels, nous blâmons souvent les autres.
Cependant, de par l’exercice de notre libre-arbitre; notre âme se sait responsable de nos choix de vie. Nous n’avons certainement pas « consciemment » choisi d’être abandonnés, négligés, blessés, abusés, etc. Toutefois, les émotions, les pensées, les croyances, et les mécanismes de protection qui en découlent proviennent de notre propre création! Et ce que l’on crée; nous en sommes responsables.
Or, Il peut être très difficile de voir notre part de responsabilité dans une blessure… Surtout quand il y a eu de l’abus ou de la négligence. Cependant, penser que la douleur vient de l’extérieur crée le sentiment et l’illusion d’impuissance. Notre pouvoir personnel nous échappe! C’est comme si nous nous étions fait voler ou briser une part de soi!
Conséquemment, nous cherchons réparation! Et cet état d’esprit nous fait également croire que l’antidote à notre douleur doit aussi venir de l’extérieur. Bien sûr, les professionnels peuvent nous apporter des outils, des pistes ou un bien-être qui peut faire son chemin… Mais si ces choses ne nous enlignent pas vers la responsabilisation de soi; cela ne nous redonne pas pour autant ce que nous croyons avoir perdu… Et nous continuons à tourner autour du pot!
Retrouver ce qui a été perdu 🌤
Dans une blessure impliquant d’autres personnes; ceux-ci portent très certainement la responsabilité de leurs agissements. Mais pourquoi les avons-nous laissé faire? Là est la véritable question dont l’âme connait la réponse! Cette réponse se trouve dans les émotions et les sentiments qui nous habitent encore, mais dont le mental s’acharne depuis le début à contrôler, rationaliser, étouffer ou endormir; ceux-ci ayant été trop douloureux.
Derrière nos émotions douloureuses se trouvent nos besoins blessés ou mal comblés. Ce qui perpétue des attentes envers les autres. En faisant cela; nous leur donnons du pouvoir! Ce qui peut nous déconnecter de ceux qui résident en notre âme… Des pouvoirs comme la force intérieure, la confiance en soi, la valeur personnelle, l’amour inconditionnel, l’autonomie, le courage, l’authencitité, la foi en soi, etc. émotions bien-être
C’est donc dire que rien n’a été brisé ou volé… juste « déconnecté ». Ainsi, le processus de retour au bien-être en est un de reconnection! Car notre âme contient tout ce dont nous avons besoin pour s’épanouir! Mais qui dit reprise de pouvoirs; dit liberté ET responsabilités. Mon travail à moi; c’est donc d’accompagner les gens dans ce processus.
#2 : Ressentir les sentiments douloureux émotions bien-être 🔥
Se responsabiliser et chercher à reprendre son pouvoir nous permet alors d’oser aller voir ce qui fait mal en-dedans. Parfois, la compréhension peu suffir à la dégager, et parfois on peut avoir besoin de la ressentir. Or, ça fait longtemps que le mental met tout en oeuvre pour éviter cela!
Avec la douleur physique, le corps réagit en essayant de l’engourdir, puis de réparer ce qui est endommagé. Mais les émotions sont des énergies en mouvement qui ne peuvent pas être engourdies ou réparées. Elles ne peuvent qu’être ressenties et autorisées à nous traverser pour être libérées. émotions bien-être
Tout ce que le mental peut faire, c’est essayer de les contrôler… En créant des mécanismes de protection qui encerclent la douleur émotionnelle comme des carapaces. Les émotions se coincent alors dans notre corps et s’installent dans notre subconscient… Prêtes à refaire surface! Ainsi, non seulement elles s’incrustent en nous, mais elles peuvent également produire des déséquilibres ou des limitations mentales et physiques.
Faire fi du mental 😬 émotions bien-être
Essayer de démanteler ces carapaces et d’aller au cœur de la douleur pour la ressentir est vraiment contre-intuitif… Le mental résiste!!
Cela ne se fait donc pas à froid et peut demander un certain entraînement. Or, lorsque l’on réussit, cela nous permet de faire ce dont le mental est incapable; LIBÉRER la douleur! Les carapaces mentales qui ont été mises en place perdent alors de leur utilité. Et c’est à ce moment-là que nous pouvons commencer à les remettre en question et à faire des choix plus conscients et épanouissants. Oui, ça peut être souffrant sur le moment… Mais de par mon expérience, c’est là que la magie s’opère. Toutefois, il peut être judicieux de faire cet exercice en étant accompagné et guidé; soit sous hypnose ou dans un état de grande détente… Comme celui que le Reiki procure.
En faisant cela, on peut également réaliser, et ça je l’ai expérimenter à maintes reprises, que ce qui prolongeait notre douleur était notre propre résistance à la ressentir! Comme je l’ai mentionné; ces carapaces sont multi-couches. Ce qui fait du bien-être un PROCESSUS. Parfois, nous pouvons éplucher l’oignon en entier… et parfois; enlever seulement une couche ou deux… jusqu’à une prochaine fois. Avoir du lâcher-prise et de la compassion pour soi-même est donc très important pour accepter la cadence de ce processus.
#3 : Se désidentifier de notre douleur ✂
Au fil du temps et de la répétition, ces couches (ou conditionnements) deviennent une partie intégrante de notre personnalité… c’est-à-dire qui nous sommes! Ainsi, enlever ces couches peut donner l’impression au mental de perdre des parties de notre identité.
Aussi, comme nous sommes des êtres sociaux, cette identité sert également à connecter avec les autres… Et ce besoin de connexion a une incidence considérable sur notre valeur personnelle. Donc, même si elle peut avoir été endommagée; cette valeur sert tout de même de point d’ancrage à ce que nous croyons mériter dans la vie! Et ce que l’on croit mériter peut nous propulser ou nous restreindre!
C’est donc dire que tant que nos blessures définissent des parts de notre identité, il peut être difficile de s’en imaginer une autre, ou de penser mériter mieux!
Ah… ces vieilles habitudes! 🔗
Les comportements et les croyances ancrées dans une valeur de soi endommagée peuvent être difficiles à changer… Cela nécessite de voir à quel point elles ont été préjudiciables à nous-mêmes et à nos relations. Encore une fois; la nécessité de devenir plus conscient est importante!
Toutes les croyances et les comportements que nous avons sont des stratégies mentales pour répondre à nos besoins. Ainsi, en se responsabilisant; cela nous permet de voir de quelles façons, ou à quels endroits notre valeur personnelle a été dictée par le regard extérieur… En fonction des besoins que nous avons eu. En se réappropriant nos besoins et notre valeur, cela peut nous aider à ENTREVOIR et APPRÉCIER qui nous sommes vraiment… Et du coup; remettre le mental à notre service!
Cette responsabilisation permet la reconnexion aux forces qui résident en notre âme. On peut alors progressivement s’y reconnaître et se forger une nouvelle identité; qui repose sur quelque chose d’intérieur et d’inaltérable… Quelque chose que personne ne peut nous enlever, à moins qu’on le permette!
Prendre notre égo par la main 🤝
Peu importe où nous en sommes dans notre processus de retour au bien-être; notre mental/ego a besoin de savoir où il va. C’est donc important de le prendre par la main et de le rassurer sur ce que nous essayons de réaliser. Car lorsque nous cherchons à cheminer vers le bien-être, nous ne cherchons pas à devenir quelqu’un d’autre… Mais à renouer avec qui nous étions avant d’être blessés… Ce qui, encore une fois, est connu de notre âme. Et donc, reconnecter avec notre âme nous aide à SE RAPPELER qui nous sommes vraiment! Ce faisant, nous trouvons en soi les forces nécessaires pour faire face à notre douleur, redéfinir qui nous sommes, et retrouver notre bien-être!
J’espère que cela vous a été utile… et si c’est le cas, je vous invite à le partager.
Merci pour votre temps!
Namasté !
